Dans une technocratie du déplacement, où êtres et matières se mobilisent ou sont mobilisés, relâche, lenteur et manœuvres contextuelles sont synonymes de résistance. Mais encore faut-il avoir la possibilité de choisir. Les migrations qui résultent des activités humaines – crises de l’emploi, perturbations politiques ou changements climatiques – causent une reconfiguration accélérée des modes d’habiter qui affecte toutes formes de vie.
Les onze textes qui constituent ce second numéro se déploient comme autant de géographies, proposant chacun un tracé singulier, une réflexion posée sur le monde dans lequel nous évoluons. Ils jettent tantôt un regard sur les configurations géopolitiques qui agissent sur les déplacements humains et sur les processus identitaires, tantôt sur les relations écosystémiques entre les humains et non humains. Ces écrits trouvent leur force à travers leurs liens, leurs entrecroisements, leurs errances, dans le soin investi à la circulation des idées.
Disponible en format papier seulement.