Portes ouvertes – Résidence d’automne 2012

RÉSIDENCE D’AUTOMNE 2012

Le vendredi 26 octobre 2012 de 17h à 19h

KATE LEPPER

MARIE JOHANNA CORNUT

RÉMI GROUSSIN

SÉBASTIEN RIEN

STÉPHANIE BERTRAND

Saint-Jean-Port-Joli, 17 octobre 2012 – Est-Nord-Est, résidence d’artistes vous invite le vendredi 26 octobre de 17 h à 19 h aux portes ouvertes de la résidence d’automne 2012. Le artistes actuellement en résidence, soit Rémi Groussin (Toulouse, France), Marie Johanna Cornut (Toulouse, France), Kate Lepper (Londres, Royaume-Uni) et Sébastien Rien (Thuin, Belgique) se feront un plaisir de vous accueillir dans leur atelier afin de vous présenter le travail qu’ils ont réalisé depuis leur arrivée au Québec. Également, Stéphanie Bertrand (Montréal, Canada) commissaire aussi en résidence vous proposera son travail antérieur. Les portes ouvertes auront lieu à Est-Nord-Est, au 335, avenue de Gaspé Ouest à Saint-Jean-Port-Joli. Un goûter et des rafraîchissements seront servis.

Lors de ses dernières recherches artistiques, Rémi Groussin tente de mettre à mal le médium en envisageant des formes de perceptions perturbées et en proposant des œuvres sculpturales, vidéographiques et performatives. Par ses œuvres, il nous donne à définir la place du spectateur et de l’artiste même. Rémi Groussin collabore régulièrement avec Marie Johanna Cornut, artiste dont le travail s’appuie sur la transformation d’espace par l’éclatement des plans et la provocation d’obstacles. De plus, les concepts de jeu, d’échelles et de fragilité donnent un côté ludique aux œuvres de l’artiste tout en questionnant le récepteur sur ces étranges mises en situation. Dans la continuité du ludisme, l’esthétique intentionnellement joyeuse des œuvres de Kate Lepper, inspirées des jouets, des meubles, des vêtements et des objets du quotidien, vise à séduire par une accessibilité sans sophistication. Grâce à des évocations des règnes animal et végétal, des objets pseudo fonctionnels et des installations de tissus et de plastiques colorés, Kate Lepper questionne le monde capitaliste actuel. Pour sa part, le travail de Sébastien Rien s’articule principalement autour des rapports qui se tissent entre l’organique et les produits de la culture humaine en y englobant toutes les productions techniques. Cette résidence à Est-Nord-Est lui sert de temps d’étude, de réflexion et d’élaboration pour des projets ambitieux dont la réalisation se déroulera à moyen et long terme.

Fraichement arrivée en résidence pour commissaire à Est-Nord-Est, Stéphanie Bertrand échange quotidiennement avec les artistes. Dans un même temps, elle examine comment l’art traditionnel peut-être amené et exécuté dans le contexte contemporain.

Pour de plus amples informations sur la résidence de l’automne qui prend fin le 2 novembre 2012, nous vous invitons à consulter le site Web d’Est-Nord-Est au www.estnordest.org.

Nous vous attendons en grand nombre lors des portes ouvertes le 16 octobre 2012 dès 17h à Est-Nord-Est!

De son côté, la commissaire en résidence Stéphanie Bertrand examine comment l’art traditionnel peut-être amené et exécuté dans le contexte contemporain d’aujourd’hui. Elle explore comment cet art de tradition peut devenir marqueur d’une culture vivante au-delà de la reconstitution folklorique à des fins récréatives ou touristiques.

Reposant sur une forte capacité à transformer les espaces par des ruptures de plans, la pose d’obstacles ou encore la surprise, j’explore le concept de sculpture, qui se situe toujours, dans ma pratique, entre présence et absence. Affirmant cette ambivalence, tout en l’interrogeant, mon travail joue sur des notions d’échelle, de point de vue ou au contraire de transparence, de fragilité et de disparition. 

L’esthétique intentionnellement joyeuse des oeuvres de Kate Lepper, inspirées des jouets, des meubles, des vêtements et des objets du quotidien, vise à séduire par une accessibilité sans sophistication. Grâce à des évocations des règnes animal et végétal, des objets pseudo fonctionnels et des installations de tissus et de plastiques colorés proposent des parallèles entre l’inanimé et de vécu émotionnel et suggèrent un questionnement sur le monde plutôt avancé. Compte tenu de la nature comme construction culturelle, et l’impossibilité d’interagir avec des choses en dehors de nous-mêmes, sans imposer nos propres récits, je me demande si il est en fait possible d’avoir une interaction avec le monde sans médiation par le capitalisme avancé.

Stéphanie Bertrand travaillera sur la notion de la culture vivante promue entre autres par les institutions locales de St-Jean-Port-Joli, soit le Musée de la mémoire vivante et le Musée des anciens canadiens. Lors de son séjour, elle examinera comment l’art traditionnel peut-être amené et exécuté dans le contexte contemporain d’aujourd’hui. Elle souhaite explorer comment cet art de tradition peut devenir marqueur d’une culture vivante au-delà de la reconstitution folklorique à des fins récréatives ou touristiques.

Elle s’intéresse depuis ses débuts ici aux traditions locales, comme celles de la récolte de la sève et le travail de la ferronnerie. Il s’affaire entre autres à concevoir un costume fait de tubulure d’érablière de même qu’à développer un scénario pour une vidéo mettant en scène des habitants de Saint-Jean-Port-Joli. Dans son studio, Kip Jones poursuit sa plus récente série d’œuvres – drawing in air – en explorant les jeux d’ombres et de lumière. Ses baguettes de bois juxtaposées avec des aimants et fixées au mur dessinent des courbes plus ou moins prononcées selon les points de tension. Julie Trudel, pour sa part, a préparé dans son studio différents types de noirs et de blancs, avec de l’acrylique très liquide. Puis, elle a déversé la peinture sur des supports de bois fabriqués avec l’aide du technicien Denis Raby. L’atelier est maintenant rempli de tests, où la peinture est parfois opaque, parfois transparente, mêlée ou unie. Dans son studio, Joo-Hee Yang dit nager dans ses réflexions à travers le temps et l’espace. Elle profite du moment d’introspection qu’offre la résidence avant de délivrer quelque chose au monde.

Arrivée à Est-Nord-Est le 28 mai dernier, Lisa Myers découvre peu à peu le travail des artistes. Dans le cadre de sa résidence, elle poursuit aussi ses recherches qui portent sur le sens que l’on attribue à la notion de lieu de même que sur les problématiques de l’art actuel en lien avec la nourriture.

De plus amples informations sur la résidence du printemps, qui se termine le 22 juin prochain, se retrouvent sur le site Web d’Est-Nord-Est au www.estnordest.org.