Soirée de performances au Quartier Général de Fabriquer l'improbable
Soirée de performances au Quartier Général de Fabriquer l'improbable, 2013. Crédit photo: ENE/Jean-Sébastien Veilleux photographe.

Invitation | Fabriquer l’improbable

Est-Nord-Est, résidence d’artistes et les commissaires Dominique Allard et Véronique Leblanc sont fiers de vous inviter à l’événement Fabriquer l’improbable / To Make the Improbable qui se tiendra à Saint-Jean-Port-Joli les 30, 31 août et le 1er septembre 2013.

Fabriquer l’improbable est la nouvelle édition de l’événement triennal d’Est-Nord-Est. Il réunit dix artistes, dont deux duos, ayant participé à une résidence de création d’une durée d’un à deux mois : Dave Ball, Thomas Bégin, Emi Honda et Jordan McKenzie, Karina Pawlikowski, Steve Topping, Mathieu Valade, Jonathan Villeneuve et Thierry Marceau ainsi que Paul Wiersbinski. L’événement, concentré sur une période de trois jours, vise à présenter les œuvres multidisciplinaires réalisées dans le cadre de la résidence. Dispersées dans le village de Saint-Jean-Port-Joli, elles se présentent comme des hypothèses visuelles, matérielles ou conceptuelles visant à trafiquer et à interroger le réel, ainsi qu’à offrir des manières alternatives d’appréhender le quotidien et le paysage.

Diverses stratégies permettent aux artistes de produire l’improbable : la rencontre inusitée entre une oeuvre et un lieu, l’exploration de phénomènes imperceptibles, la conjonction hétérogène de matériaux et/ou d’objets, la mise en mouvement d’éléments inanimés et le recours à l’ingéniosité pour réaliser des mécanismes au caractère bricolé. Thomas Bégin et Steve Topping fabriquent des structures et des machines modulaires, mettant l’accent sur le caractère fonctionnel de l’oeuvre et sur la pluralité de ses usages en lien avec l’ingénierie et l’architecture. Dave Ball, Paul Wiersbinski, ainsi que le duo formé par Jonathan Villeneuve et Thierry Marceau inventent quant à eux des scénarios fictifs qui nous invitent à revisiter certains aspects de la réalité.

Ils transforment le sens d’images et de mots puisés dans le quotidien et la culture populaire. Dans le même esprit, Mathieu Valade choisit de mettre en évidence les rapports de contradictions par l’installation d’objets visuels et sémantiques dans le paysage, non sans une dose d’humour alors que Karina Pawlikowski élabore des mises en scène dont la portée tragique réside dans l’ambiguïté de la représentation. Par ailleurs, Emi Honda et Jordan McKenzie créent des installations organiques animées au moyen de dispositifs mécaniques qui revisitent la notion de paysage.

Ainsi, par la création d’installations, d’objets, d’images, de dispositifs mécaniques ou d’engins poétiques dans lesquels se côtoient économie de moyens et savoir-faire, les projets des artistes rassemblés ici offrent autant de possibilités pouvant générer des manières aléatoires et utopiques d’appréhender et de comprendre le monde, en produisant un décalage avec ce qui nous est familier. Ce projet de résidence-événement permet d’envisager les horizons improbables de la pensée comme la suggestion de mondes potentiels, virtuels, possibles et habitables.

Le fil conducteur du projet Fabriquer l’improbable est donc double : l’action de « faire », ici de « fabriquer » l’improbable, met l’accent sur le caractère « inventeur » du travail des artistes présentés et permet d’imaginer la capacité à créer de l’improbable. Dans un second temps, cette hypothèse de recherche invite à appréhender les termes possibilités, potentialités, hypothèses, absurdités, utopies, « uchronies », comme autant d’expressions évoquant « l’improbable ».

La rencontre entre l’art et d’autres champs de spécialisations et disciplines (horticulture, philosophie, ingénierie, menuiserie, anthropologie, entomologie, apiculture, etc.) proposée par les artistes est également ce qui permet de concevoir le passage du réel à la fiction en un constant mouvement d’aller-retour.

En plus du parcours d’exposition défini par les oeuvres installées dans le village, Fabriquer l’improbable comprend une programmation événementielle, incluant notamment des performances sonores de Thomas Bégin, une performance musicale d’Elfin Saddle et l’activation de la machine sculpturale de Steve Topping. Les horaires et les lieux des activités et interventions figurent sur notre affiche-programmation disponible au Quartier général de l’événement, à Est-Nord-Est, à l’Office du tourisme de Saint-Jean-Port-Joli, au Centre socioculturel Gérard-Ouellet et dans plusieurs autres endroits de la région.

Lors de l’événement, visitez notre Quartier général situé dans l’ancienne usine de Plastiques Gagnon, au 117 avenue de Gaspé Ouest.

Heures d’ouverture du Quartier général :

Vendredi 30 août : 17h – 23h

Samedi 31 août : 10h – 23h

Dimanche 1er septembre : 10h – 17h

Vernissage : vendredi 30 août 2013, à 18h au Quartier général.

Joignez-vous à nous pour la fin de semaine de la Fête du travail et découvrez autrement

Saint-Jean-Port-Joli.

Bienvenue à tous.

Pour plus d’informations, contactez Est-Nord-Est :

418.598.6363 – estnordest@videotron.ca – www.estnordest.org