Steve Topping

Le travail sculptural de Steve Topping se fonde sur l’architecture expérimentale. Ses objets, dispositifs et environnements sont souvent conçus dans un effort de praticité et d’efficacité (énergétique, mécanique, spatiale) pour répondre à la spécificité des lieux investis. Marquée par un vif intérêt pour le modernisme, sa pratique est avant tout mue par la vision artistique qui définit cette époque, ayant pour principes la simplification et la fonctionnalité des éléments esthétiques et matériels. Steve Topping a d’abord exploré le dessin et la peinture, puis le film en Super 8 et en 16 mm, avant de s’orienter vers la sculpture et les interventions sculpturales et architecturales dans des espaces restreints : sa pratique multidisciplinaire examine les modes alternatifs de l’habitation urbaine et rurale. Au Canada et en Europe, le public a pu découvrir son travail au Festival Acadien de Caraquet (2009), à Pop Montréal (2009) et à la Cinémathèque québécoise (2007), ainsi que dans le cadre de résidences au centre d’artistes Caravansérail à Rimouski (Espace Blanc 4 : Marquer le pays, 2008) et Boréal Art/Nature à Labelle (2006). L’artiste participait en 2003 à La demeure, un événement organisé par Optica à Montréal, et au festival du film Antimatter à Victoria, en 2002. Son travail a également été exposé par la galerie Skol (Montréal, 2003), l’Armando Museum (Amersfoort, Pays-Bas, 2002), la Gallery 44 (Toronto, 2001), et Eastern Edge (Saint-Jean de Terre-Neuve, 2000). Steve Topping vit et travaille à Montréal et à Saint-Jean de Terre-Neuve.