Vue de l'atelier de André-Louis Paré en résidence
André-Louis Paré, Vue d'atelier, 2014. Photo: ENE/Jean-Sébastien Veilleux photographe

André-Louis Paré

Auteur·e / Printemps 2014

Biographie

A.-L. Paré enseigne la philosophie au Cégep André-Laurendeau (Montréal) et dirige depuis décembre 2013 la revue d’art actuel Espace. En 2005, il cosignait la troisième édition de la Manif d’art de Québec. Il a également cosigné, en 2008, l’exposition Québec Gold qui eut lieu à Reims (France). Toujours en 2008, il a été commissaire d’une exposition bilan sur l’oeuvre de l’artiste Daniel Olson, présentée à Expression (Saint-Hyacinthe). Il compte plusieurs publications à son actif dont celle publiée dans la monographie Daniel Olson, Beside Myself / Hors de moi (Éd. Expression, 2010). «Pour moi, qui dit résidence, dit aussi recherche. Or l’idée de recherche s’associe tout naturellement avec le non-déjà pensé. Mais pour que ce rapport au non-déjà pensé puisse avoir lieu, quoi de mieux que des rencontres avec des artistes qui nous sont pour le moment inconnus. Il y a de cela quelques années, j’ai eu l’occasion de réfléchir au sujet des résidences d’artiste, de leur potentiel créatif. En référence à Victor Segalen, j’ai émis alors l’hypothèse que la résidence doit pouvoir se risquer dans un ressourcement qui ne signifie pas un retour aux origines, mais plutôt une expérience de l’ailleurs, de ce qui nous est étranger. C’est par cette expérience, me semble-t-il, que le ressourcement peut ouvrir sur une recherche stimulante afin de penser — comme le disait Michel Foucault – autrement qu’on ne pense et de percevoir autrement qu’on ne voit.»